Je me prénomme Marthe

« J’ai grandi aux Pays-Bas, à Hilversum, ville de radio et de télévision, où mon père, un sociologue des média, travaillait. Mon éducation des années soixante/ soixante-dix, libre et expérimentale, a été marquée par le succès des Beatles et de la comédie musicale Hair. La chanson « The Age of Aquarius » était une de mes favorites. Féminisme, méditation, des relations sexuelles libres faisaient partie de mon environnement.  Au milieu de ce tourbillon de libérations d’anciens carcans, au niveau familial et sociétal, je dévorais des contes. Je regardais pendant des heures les gravures de Gustave Doré dans deux recueils de Contes de Perrault, dont je ne comprenais pas les paroles en français. J’adorais les contes de Grimm et d’Andersen, les contes tziganes, cruel et profond. Aujourd’hui je sais à quel point ces récits ont non seulement structuré mon psychisme d’enfant en mal de repères, mais également à quel point ils ont nourri mon âme.

 Au sein de mes études d’arts en spectacles, dans mon travail de rédactrice de programmes culturels à la radio, je cherchais les profondeurs du monde symbolique. En quête de sagesse et de spiritualité, j’avais du mal à trouver ma place, dans le monde d’art intellectuel et conceptuel dans lequel j’évoluais. Perfectionniste, je me sentais coupée de ma créativité. Je me cherchais à travers les idées d’Erich Fromm, Joseph Campbell, Ken Wilber. Hermann Hesse devenait un de mes écrivains préférés. Siddhartha et Le loup des steppes devenaient mes livres de chevet.

 Quand j’ai rencontré mon futur mari, un agriculteur provençal,  j’ai changé de vie. Dans le petit village au pied du Mont Ventoux, les contes sont revenus dans ma vie. Après la naissance de mes deux filles, j’ai ressenti que ces récits avaient des clefs que mon intellect ne pouvait saisir.

Loin du milieu artistique et intellectuel d’Amsterdam, je me suis tout naturellement réinventée conteuse. En jouant les contes traditionnels, puis mes propres contes, avec ma Compagnie du Miroir Enchanté, leurs clefs de sagesse me sont venues, petit à petit. Comme un ancien savoir qui se révélait à l’intérieur de moi. La notion d’être une Âme dans un corps fut une révélation. J’ai complété mon savoir expérientiel des contes avec un enseignement de Marcel Messing sur la gnose, «la connaissance du coeur». La sagesse vertigineuse des textes sacrés a ravie mon âme. C’est Marcel qui m’a familiarisée avec la notion de la transition de l’ère du Poisson vers l’ère du Verseau, décrit dans d’anciens textes depuis des millénaires.

 J’ai continué à explorer la richesse du conte, à travers les spectacles de contes pour enfants, en animant des formations pour adultes. La création de « La Ferme où poussent les Histoires », une ferme éducative où on faisait de l’éducation à l’environnement à travers le conte et d’autres disciplines artistiques, a montré la force du conte dans ce domaine. En tant que psycho-praticienne, j’utilise le conte comme outil thérapeutique : pour l’Enfant Intérieur, dans le domaine transgénérationnel …. Toutes ces applications se valent et se superposent, ce qui est la grande force de la métaphore du conte : la coexistence de multiples couches d’interprétation, avec la sagesse profonde notre âme comme base fédératrice. »

Ma vision holistique

Par-delà les idées du bien et du mal
Il y a un champ
Je t’y trouverai

Citation de Rûmi
(poète mystique Persan du 13è siècle)

Le chemin vers le Soi passe par l’union des contraires en nous.
Le masculin et le féminin, l’ombre et la lumière …

Mon conte Taoma, le petit pingouin qui a peur du noir,  illustre ce cheminement là.

Taoma est un petit pingouin noir et blanc, qui habite au pôle nord. Il adore son beau pays tout blanc, mais il a très peur du noir. Un jour, quand il regarde comment les derniers rayons de soleil éclairent son beau pays avant que l’hiver polaire arrive, un rayon de soleil, rentrant dans un bloc de glace à ses pieds, fait rayonner la glace de toutes les couleurs de l’arc en ciel.
“Si je pouvais voir ses couleurs l’été comme l’hiver je n’aurais plus jamais peur du noir,” se dit Taoma. Et là, il entend le chant d’un oiseau. C’est un bel oiseau de toutes les couleurs de l’arc en ciel, qui l’ invite à guetter une pluie exceptionnelle, suivie de l’apparition d’un arc en ciel, juste avant le début de l’hiver polaire. Taoma doit courir jusqu’au pied de l’arc en ciel pour trouver le cristal magique qui l’y attend.

L’oiseau arc en ciel s’envole, et à un moment donné, de gros nuages arrivent et il commence à pleuvoir. Au retour du soleil, un arc en ciel magnifique se dessine dans le ciel, le pied pas très loin de Taoma. Taoma commence à courir. Il court, il court, il court, il arrive juste à temps au pied de l’arc en ciel et là … surgit un immense corbeau noir. “Embrasse moi Taoma, si tu veux avoir ton cadeau.”
Taoma tremble du pied et la tête. Il n’ose pas s’approcher ! Le corbeau est trop grand, trop noir! Il se retourne et part en courant. Dans son dos il entend le corbeau qui croasse en s’envolant: “Dommage Taoma! L’hiver sera long, dur, froid et très très noir!”

Trouver l’endroit en nous qui est déjà relié à la Source de tout Amour, cette étincelle d’amour inconditionnel qui peut tout accueillir, qui peut nous accueillir tel que nous sommes, n’est pas chose facile.

Taoma va avoir besoin de tout un hiver polaire, de se cacher de toute cette noirceur, d’être tétanisé de peur, avant de répondre, au coeur de l’hiver, à l’appel de l’oiseau arc en ciel:

“Taoma, lève la tête! Regarde au dessus de toi!” Bercé par le chant de l’oiseau de toutes les couleurs de l’arc en ciel, Taoma lève la tête. Il voit … la lune ronde, et les étoiles scintillantes.
Et bien sûr, il aura une nouvelle occasion de trouver son cristal au pied de l’arc en ciel, car ayant vu la lumière au cœur de la nuit la plus noire, il peut embrasser le corbeau tout noir….et grâce au cristal, qui contient toutes les couleurs, son regard se pose de la même manière sur le jour comme sur la nuit et c’est ainsi que Taoma a appris à ne plus jamais avoir peur du noir.

A écouter Taoma

par Marthe

Comme le signe yin/yang nous le montre, il y a du blanc dans le noir et du noir dans le blanc. Quand Taoma peut entrevoir la lumière au coeur de la nuit, c’est avec son cœur qu’il le perçoit. Depuis la nuit des temps, la Connaissance du Cœur a été transmise au sein des mythes et des contes de l’humanité. J’aime comme les contes, qui s’inscrivent dans cette tradition Sacrée, nous montrent le chemin vers cette conscience. La princesse de l’Ame attend l’union avec le Prince de la Conscience pour se fondre dans le Grand Tout. Car dans cette vision du conte, tous les personnages sont des parties de nous-même.

Chaque chemin est unique.
Les grandes étapes sont pourtant les mêmes.

Conteuse et psychopraticienne

Depuis toujours la nature nous nourrit, au sens propre comme au sens figuré. Nos ancêtres ont symbolisé le lien avec elle par des rituels et des récits sacrés, en la personnifiant sous forme de dieux, de déesses, d’animaux et d’autres personnages. Ce qui me passionne en tant que conteuse, c’est de transmettre ce lien sacré au travers de contes et mythes, tout en proposant une immersion dans la nature merveilleuse de mon lieu de vie. 

Parallèlement, mon parcours m’a amené sur le chemin de l’accompagnement thérapeutique. Je vous accompagne à une reconnexion à votre véritable nature, en parcourant avec vous le récit de votre vie et celui de vos ancêtres. Mes outils : la psychogénéalogie, la thérapie de l’Enfant Intérieur et le conte thérapeutique. Ces outils permettent à mes clients de trouver leurs propres ressources, tout en accueillant leur part d’ombre. Car dans les contes, le héros mange la langue ou les yeux du dragon vaincu pour se renforcer.

Les contes nous disent avec beaucoup d’amour et d’humour qu’ il faut du discernement, de la persévérance, de l’humilité, et un cœur grand ouvert, sur ce chemin. Il faut du courage pour oser regarder en soi, et y découvrir les parties conditionnées.

C’est en trébuchant qu’on avance, qu’on puisse se désidentifier de notre personnalité, de nos croyances, de nos blessures. En route, on peut se perdre dans la forêt sombre, devoir combattre des monstres, mais aussi apprendre à reconnaître l’aide qui se présente souvent d’une manière déguisée.

Jung a appellé cela le processus d’individuation, le mariage entre anima et animus, pour que le Soi puisse émerger ….

A force de travailler sur moi-même, je suis devenue experte en plusieurs domaines :

  • reconnaître les différents visages de la culpabilité
  • reconnaître les exigences du surmoi transgénérationnel pour qui nous ne sommes jamais assez bien (auto-jugement, perfectionnisme, devalorisation)
  • accueillir l’Enfant Blessé en nous pour que l’Enfant Divin puisse nous montrer le chemin
  • entendre et transmettre la sagesse sacrée des contes
  • entendre et transmettre les beaux contes que vous portez en vous!

Tarifs et conditions pratiques des séances thérapeutiques

Les consultations sont sur rendez-vous.
Elles se déroulent en cabinet, ou sur SKYPE si vous êtes loin de Mormoiron (Vaucluse) pour les contes thérapeutiques.
Je reçois en séance individuelle.
 
Tarif de la séance : 
60€ pour une heure, en général les séances durent 1h30.
 
Tarif enfants et jeunes :
45€ pour 1h00
 
Fréquence des séances :
selon votre besoin et situation, une séance toutes les une ou deux semaines,
fréquence à fixer lors de notre premier entretien mais évolutif dans le processus.
 
Conditions d’annulation :
sauf motif exceptionnel, toute séance annulée moins de 48h avant sera due.

 

Durée de la thérapie :

un processus thérapeutique dure de 5 à 20 séances. 

Quelle que soit la durée de votre processus, vous vous engagez à faire une séance de clôture.

 

Rencontrons nous

06 15 82 26 91