L’arbre à contes
De quel arbre parle t-on ?
Dans toute sa profondeur et avec toute sa variété, un conte est comme un arbre.
Ses racines viennent du fond des âges, ses branches différentes s’élançent vers le ciel.
Et c’est en se reposant sous cet arbre que nous nous ressourçons.
La panoplie des récits qu’on appele “conte” est en réalité d’une grande diversité.
Le conte merveilleux et le conte randonnée, souvent issus de la tradition orale, s’ancrent dans l’imaginaire, contrairement aux légendes qui ont souvent un pied dans la réalité. Les mythes du monde entier mettent en scène des dieux et des déesses.
Focus sur le conte merveilleux
Depuis la nuit des temps, le conte merveilleux voyage, de génération en génération, de pays en pays, de bouche en bouche. Un conte ne s’invente pas, il est poli par le temps, par la vie, transmettant une sagesse ancestrale, voilée.
Les frères Grimm ont voyagé dans l’Allemagne du 19ème siècle, pour collecter les contes racontés par de vieilles personnes, lors des veillées dans les villages …
Charles Perrault a collecté et écrit Les Contes de la Mère l’Oie, sa version de certains récits oraux. On dit que ces récits ont été racontés à ses propres enfants par la nourrice Alsacienne. Hans Christian Andersen, poète et écrivain Danois, s’est inspiré des contes traditionnels qu’il a entendus dans son enfance, et de sa propre vie (Le Vilain Petit Canard).